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Le fils de l'autre [2001]
Création Théâtre La Moluque, 10 juillet 2001 Nombre de personnages 5 Personnage(s), 2 Femme(s), 3 Homme(s), 5 Acteur(s) | |
Résumé La Gaspésie, début du XXe siècle. La mer. Deux frères sont gardiens de phare. Leur père voit venir sa fin et se demande à qui donner l'héritage si un des deux fils est illégitime et qui plus est, si on ne sait pas lequel, la mère ayant emporté ses secrets avec elle. Les deux frères partent à la recherche de leur identité. Curés, sorcières, petite amie mystérieuse, tromperies, tous les moyens sont bons. Mais la mer décide de tout.
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- Décor: L’espace scénique est divisé de façon triangulaire. De chaque côté d’un espace central se trouve un phare (évoqué plus ou moins justement), dans lequel chacun des gardiens peut monter. L’espace du centre représentera tout le reste : un pré, la cuisine, la forêt, la falaise, le balcon, la chambre... Au fond, la mer !
- Caractéristiques des personnages: NORBERT : Le père. La soixantaine, mais physiquement vieux. Paternel grincheux, malicieux, avare de paroles, rempli de secrets, malade, mais le sang toujours bouillant.
JEAN-DENIS et JEAN-RENÉ : Ce sont les fils de Norbert. Gardiens de phare, chacun dans un village voisin. Très semblables physiquement, dans l’attitude sinon dans les traits (posture, démarche, élocution, tics...). Près de la trentaine, les deux. Célibataires, les deux. Orphelins de mère depuis la tendre enfance. Un des deux est un peu sourd (Jean-René). Un des deux est un bâtard (?).
JULIE : Même âge que les deux fils. Petite amie de Norbert, d’abord secrètement. Ambitieuse, amoureuse, affranchie. Gardienne de la nouveauté et des plaisirs pour les hommes de la pièce. L’actrice jouera également La Sorcière-du-Rang-d’en-Haut.
Extrait « NORBERT : La mer, c'est le plus beau des cimetières, c'est la plus belle des sépultures. Votre mère l'avait compris. On a jamais retrouvé son corps. [...] Le matin que je me sentirai au plus mal, quand je saurai que c'est le dernier matin, je dirai rien. Je saurai. Je prendrai mon vieux flat, pis je m'en irai vers le large, sans jamais m'arrêter. C'est la mer qui m'arrêtera, au milieu de nulle part, pour m'avaler quand je serai endormi… »
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À L'AFFICHE DU CALENDRIER DES AUTEURS
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