Le client [2001]
(Éditions Lansman, Belgique, 2001) 13,95$
Traduction(s)
Résumé Dans cet assemblage minutieux de 70 pièces que constitue un violon, il y a un monde; mais dans la boutique de Mac, le luthier, se trouve tout un univers dans lequel un client, qui passait par là, sera invité à entrer pour s'y voir par la suite absorbé. Entre réalisme et fantasmagorie, nous ferons avec lui un voyage vers la perfection : celle des violons de Mac, de l'un d'entre eux en particulier. Le client deviendra finalement, en bout de course, celui à qui tout reviendra au décès du luthier : des violons rarissimes au son transcendant, des outils, une maison-atelier, mais aussi Mélanie, compagne de fortune de Mac, estropiée de la vie au comportement mystérieux. Extrait « MAC : Aimer! Ce n'est pas le mot, Monsieur! C'est de la folie! J'y ai consacré ma vie! Les violons, ce n'est pas un métier comme les autres, Monsieur! Non, non, non, non, ce n'est pas un métier comme les autres! C'est une manière de respirer! C'est une façon d'être au monde!… Si j'aime les violons? Mais je les adore, Monsieur! Toute ma vie, j'ai fait d'énormes sacrifices pour cet instrument. Une passion exclusive, qui a presque tout remplacé pour moi, vous comprenez. Je n'ai jamais eu une vie normale, je veux dire une vie comme tout le monde. » Revue de presse « Chaurette, Tremblay, Garneau, Fréchette. La littérature dramatique québécoise est, depuis quelques années, bien présente sur nos scènes. Il faut désormais compter avec Gaëtan Brulotte. (…) Pièce étrange et envoûtante, au climat assez voisin de l’univers de Pinter ou de Beckett (…) On ne sort pas indemne de ce fin spectacle, tissé au fil de soie, et on se réjouit de découvrir en Gaëtan Brulotte un écrivain de théâtre à l’univers insolite, à l’écriture précise, riche d’un implicite qui ouvre sur des arrière-plans profonds. » Jean-Pierre Siméon, L’Humanité, 20 juillet 2001, p.19
« Première surprise : c’est une vraie pièce, qui retient l’attention. Un huis-clos de l’insolite et de l’absurde qui se déroule entre un vieux luthier, une jeune femme autiste qui lui tient compagnie et un client de passage, violoniste à ses heures, au passé étrange et chargé. Une oeuvre bien écrite et ficelée qui s’inscrit dans la tradition de Beckett et Ionesco -et pour le Québec, qui s’apparente à Chaurette plus qu’à Tremblay. Mise en scène dépouillée et efficace, d’excellents comédiens, à commencer par le metteur en scène Charles Tordjman dans le rôle du luthier.» Louis-Bernard Robitaille, La Presse, Montréal, le 21 juillet 2001, p. D-14.
«Cette œuvre est une des plus belles qui soient dans ce festival (...) L’écriture est au plus près de l’action, au plus près de l’homme, au plus près de l’âme. Le Client révèle une connaissance aiguë des contorsions du coeur, des circonvolutions du cerveau, des bégaiements de la raison, des bafouillages de la vie. » Vincent Cambier, www.ruedutheatre.info, 29 juillet 2003. À propos de(s) l'auteur(s)
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