Poursuivi par son épouse Martha qui tente, avec bien peu de talent, d'attiser son désir, traqué par Mélanie Klein et Carl-Gustave Jung, tous deux jaloux de ses succès, l'éminent docteur Freud trouvera dans le minable cabaret de madame Guste et surtout dans les bras de la belle Lola, un espoir de virilité. Dans l'austérité de la Vienne d'avant-guerre, sa quête prend des allures rocambolesques  : des soldats nazis grands guignols et paranoïaques, et des psychanalystes obsédés donnent le ton à cette comédie burlesque.

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« CARL-GUSTAVE JUNG : Rassurez-vous oh Mélanie! Jamais on ne vous confondra avec ces filles… Elles ont toutes de si jolies jambes et de confortables poitrines. / KLEIN : Qu'est-ce qu'elles ont mes jambes? Et comment pouvez-vous, espèce de mycoplasme larvaire, vous prononcer sur la qualité de ma poitrine? / CARL-GUSTAVE JUNG : Mais enfin Mélanie, cette analyse comparative ne visait qu'à vous rassurer… Et en ce qui concerne cette poitrine, je ne demande rien de mieux que de l'éprouver personnellement… (Il se jette sur elle.) »