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La nuit dentelle [1994 - 2006] Présenté sous le titre : Les draps de Victoria lors des Ateliers Interculturels du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui : le 15 mai 1994
Nombre de personnages 4 Personnage(s), 3 Femme(s), 1 Homme(s), 4 Acteur(s) | |
Résumé Deux jeunes délinquants, un Français et une Québécoise, ont détourné le véhicule d'une entreprise de nettoyage industriel. De la pile de draps volés émerge, terrifiée, une créature d'un autre temps qui
prétend être la femme de chambre de la reine Victoria.
Tout en essayant de l'apprivoiser, le jeune homme règle ses comptes avec une femme en noir qui hante le lieu.
Mais la réalité est si réfractaire aux rêves qu'on s'en fait
qu'après avoir éliminé les fantômes, les deux amoureux
décident, d'un commun accord, de s'en extraire.
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- Décor: Montréal aujourd’hui, l’hiver. Un théâtre. Scène totalement nue, tout mécanisme à vue. Ou n’importe quel lieu fermé (entrepôt, bâtiment industriel, building désaffecté, stationnement souterrain, etc...)
Au fond, lourde porte métallique coulissante. Une passerelle assez haute traverse l’espace, de part en part. Une échelle métallique y conduit du plateau. En haut, une porte communique avec un escalier de secours extérieur. Ailleurs, une cabine téléphonique (facultative).
Lumière frontale qui plaque au sol l’ombre de grandes verrières. Illusion d’arabesques de givre.
Gros radiateurs mobiles disséminés dans l’espace, tous branchements apparents. Témoins de fonctionnement rouges allumés. Dans un coin, sous la passerelle, un empilement de matelas de récupération, oreillers, coussins, couvertures en tout genre, forme une couche démesurée. Ailleurs, gros évier industriel, réchaud à gaz, récipients dépareillés, sacs de nourriture en gros type collectivités (pâtes, riz, café, pommes de terre, etc...) posés à même le sol. Grande baignoire sur pied avec tuyauterie visible et en état de marche. Des vêtements, un peu partout, accrochés fortuitement. Une pauvre suspension industrielle à hauteur variable pend dans l’espace, commandée par un gros interrupteur avec témoin, lui aussi suspendu. D’autres luminaires de fortune ailleurs, si nécessaire. Dans l’action, les personnages vont accrocher partout des draps et du linge blanc sortis des quatre gros paniers de blanchisserie qu’ils déversent sur le plateau au premier acte.
Percussions, si possible en direct, musicien(s) sur scène, peut-être un groupe d’itinérants tapant sur n’importe quoi - ou bande enregistrée. Quelque part dans l’espace, un « guetto » que les personnages pourront utiliser.
- Caractéristiques des personnages: SOPHIE
jeune femme québécoise (23 ans)
ANTOINE
jeune homme d’origine française (21 ans)
ÉCHO
belle femme française d’âge mûr
BERTHE
grosse femme prématurément vieillie vêtue d’une robe victorienne mauve
Extrait « SOPHIE : OK. Je te le laisse ton chat sauvage. Mais crois-moi, tu ferais mieux de calicer ton camp vite faitte, pis de t'en retourner dans ta belle maison en Europe. Je te donne pas trois jours, trois jours pour qu'il te pette ton cœur et ta maudite face de vedette tragique. Tu vas souffrir, ma belle, tu peux me croire. Bye. Bonne chance. / ÉCHO : Bonne chance... Quelle inconscience. Ma chance? D'avoir retrouvé mon fils après vingt ans de mensonges et de me faire appeler l'Écho. La vie est ignoble et je m'appelle Catherine, moi... Catherine… » À propos de(s) l'auteur(s)
(Photo : Robert Etcheverry)
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Né en 1958 à Paris, Denis Lavalou a d’abord suivi sa formation à Paris (macirc;trise en lettres à Paris IV-Sorbonne et Cours d’art dramatique René Simon), puis au Canada (atelier de mise en scène du Conservatoire d’art dramatique de Montréal,...
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