Éviscérer [2013]
Résumé C’est l’histoire la plus triste et la plus banale du monde. Celle d’un gars qui trompe sa blonde et qui le regrette après. Mais c’est surtout l’exposition sans filtre de la fin d’un couple idéal. Une partition à quatre interprètes qui plongent totalement dans l’amour, l’intimité, le sexe, la fidélité et ses failles. Extrait «ZACK: M’as-tu déjà trompé? Temps / ARIANE: Non. / ZACK: (souriant et fier) Moi non plus. Pis je te tromperai jamais! Ariane le regarde. Zack prend une bouchée de son sandwich en regardant l’horizon. Il a l’air fier./ ARIANE: Anyway, même si tu me trompais, j'aimerais mieux pas le savoir… Elle l’embrasse.» Revue de presse « Crue, frontale, l’écriture de Jocelyn Roy
ne pèche guère par subtilité. Toutefois, Éviscérer garde notre intérêt grâce à
une structure éclatée, ponctuée d’allers et retours temporels, qui ménage des
monologues, des espaces de confession à chacun des quatre personnages. » — Marie Labrecque /Le Devoir/2 octobre
2013 « Si son écriture se fait ici plus
sérieuse, on reconnaît dans ses personnages secondaires la griffe de l’auteur
comique, apte à saisir en quelques traits caricaturaux des travers humains dont
il fait bon rire. Autour d’Ariane (Isabelle Giroux) et Zack
(Karl Farah), le couple à la dérive, gravitent leurs amis
Geneviève (Isabelle Bossé) et Franck (Joseph Martin), sortes
de choryphées comiques qui racontent leur histoire et la commentent à partir de
leur regard nombriliste et superficiel : des amis qui vous veulent du bien
mais qui ne savent pas toujours comment arriver à leurs fins. » — Philippe Couture/VOIR/2 octobre 2013 « L’auteur réussit, en tous cas, à faire
monter la tension dans la salle de manière à piéger l’auditoire. Adressée à la
foule, une phrase comme “Qui ici n’a jamais trompé son chum ou sa blonde?”
plonge même les plus irréprochables dans une litanie de questionnements sur ce
que signifient les malströms du sexe, de l’infidélité et de l’amour. » — Anabel
Cossette Civitella /Le Délit/1er octobre 2013 « L’auteur Jocelyn Roy s’amuse à assassiner l’idéal du couple avec le plus
grand cynisme. »
— Yves Rousseau/Le quatrième/27 septembre
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