Les barbelés
(Dramaturges Éditeurs, Montréal: 2017) 11.95$
Traduction en allemand de Sonia Finck, sous le titre de Stacheldraht, également disponible
Résumé Quand un être humain réalise que des fils barbelés lui poussent dans le corps, que sa gorge et sa bouche en seront bientôt envahies, l’empêchant peu à peu de parler, c’est alors que surgit l’urgence de la parole. Dire les derniers mots de l’ultime heure de sa vie, tant qu’il est encore temps. Les mots trop longtemps censurés, les mots qui débordent. Le choix de se taire, aussi. Extrait «Ça nous attaque quand on se censure devant quelqu’un, c’est ça? Ça nous assaille quand on agit pour ménager notre vis-à-vis? Ça nous condamne à cause de ça! Vraiment? Je souffle sur mes plaies pour les aider à cicatriser. C’est parce que je vous aime que je me censure, que je m’efface pis que je me dissous. Pis si je veux continuer de décortiquer les mécanismes de notre amour pendant qu’on se bourre dans la bûche à l’érable, je peux aussi parler du bébé d’amour qui vous a récemment transformés en grands-parents. Parce qu’on n’y échappe pas, maman, parce qu’on n’y échappe pas, papa, depuis la naissance de mon enfant, à ce gros crisse de bonheur sale qui sévit quand on se voit pis qu’on danse des slows devant le sapin de Noël, qu’on s’empiffre de dinde aux canneberges pis qu’on déballe des montagnes de cadeaux.» À propos de(s) l'auteur(s)
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