«GAUVREAU : Depuis des mois et des mois, je suis tout à fait conscient de l’absurdité impudente de ma survie. Comment ne cesse t-on pas de bouger automatiquement alors qu’il n’y a plus de raison pour que l’on demeure en vie ? DU PAPIER ! QU’ON ME DONNE LES MOYENS D’ÉCRIRE, QU’ON ME DONNE LES MOYENS DE VIVRE ! JULIENNE : DU PAPIER! GAUDREAU : Des médisances adéquatement horribles peuvent être dites sur mon compte. Pourquoi, alors, y ajoute-t-on des calomnies ? JULIENNE : Tu es Claude Gauvreau, mon fils, le génie ! BORDUAS : Vous êtes Claude Gauvreau, le poète révolutionnaire ! Du papier pour le poète ! MURIEL : Claude Gauvreau, mon pauvre amant.»