Encore une fois, si vous permettez [1998]
(Leméac Éditeur, 1998) 11.95$ et aussi disponible pour la vente dans le recueil: (Théâtre II, 2006) 49.95$
Traduction(s)
Résumé Cette pièce à saveur autobiographique se veut un hommage de l'auteur à sa mère, sa première inspiratrice. Du rire aux larmes, impudique et le verbe haut, le dialogue entre Nana et le narrateur évoque les disputes et les réconciliations, les fous rires et l'amour du théâtre et de la vie. Extrait « LE NARRATEUR : Ai-je besoin d'ajouter que la menace de l'École de Réforme a plané sur moi pendant toute mon enfance? / NANA : C'est là qu'y prennent les insignifiants comme toi, les têtes folles, les têtes fortes, les têtes brûlées, les naïfs, les suiveux, qu'y leur rasent la tête, qu'y leur passent un pyjama fait avec une poche de patates, pis qu'y les mettent aux travaux forcés! » Revue de presse « Même si Tremblay verse dans l’autobiographie théâtrale, son texte n’en demeure pas moins une ode à l’imagination, pour ne pas dire à l’exagération. Porte que lui a grande ouverte sa mère. » Hervé Guay, Le Devoir, 10 août 1998.&r
« Encore une fois, si vous permettez se rattache à l’univers d’Un ange cornu avec des ailes de tôle, ce délicieux recueil de mémoires, où Tremblay faisait entendre, déjà, la voix inimitable de sa mère. […] On y retrouve la même simplicité humaine, la même verve savoureuse dans les dialogues, le même naturel auquel se mêle la grandiloquence maternelle. On y retrouve surtout, dans cette belle parenthèse dramaturgique, un portrait extrêmement vivant et coloré de sa mère. »Marie Labrecque, Voir, du 13 au 19 août 1998.&r
« Encore une fois, si vous permettez est l’un des théâtres de Tremblay d’emblée les plus attachants. L’auteur fait révérence devant la source qui l’a rabattu sur toutes les sources immortelles qui en ont fait l’homme de théâtre qu’il est. Sa pièce dit l’hommage ému du théâtre à la simplicité, au brio d’une mère à transformer le quotidien, à sa résolution à en refuser le ronron et à en magnifier les manifestations jusqu’au délire poétique. Il est rare que le théâtre étreigne aussi franchement la vie. » Jean St-Hilaire, Le Soleil, 28 octobre 1998.&r
« Encore une fois, si vous permettez est donc un dialogue entre une mère et son fils, mais aussi l’hommage d’un fils à sa mère. […] Nana n’était pas qu’une mère aimante, elle a aussi été l’une des plus grandes sources d’inspiration. Sa verve, son imagination débordante, son sens du drame et, surtout sa forte propension à l’exagération, sont manifestement à la base de l’œuvre de Tremblay. À l’image de Nana, Encore une fois, si vous permettez est ainsi très drôle et très grave, souvent super-mélo et parfois véritablement touchant. » Josée Lapointe, Le Soleil, 11 août 1998. À propos de(s) l'auteur(s)
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