Les beaux dimanches [1965]
(Leméac Éditeur, 1968)
Traduction(s)
Résumé Lendemain de veille dans une maison chic de la banlieue de Montréal, par un beau dimanche de l'été de 1965. Malgré le refus d'Hélène, Victor
a invité les fêtards de la veille pour le deuxième round de leur
beuverie. À mesure que ces couples blasés, d'âge moyen, cherchent des façons de passer l'après-midi, émerge le portrait d'une société perdue, privée d'espoir et de désir de changer le monde. Au contraire,
un couple de jeunes se permet de rêver et entrevoit son futur
malgré la dépression complaisante des parents. Extrait « VICTOR : On est des adultes, Hélène, faut pas voir du mal quand il n'y en a pas. / HÉLÈNE : Des adultes! (Elle éclate de rire.) Des adultes!… (Elle rit de plus belle.) Tu trouves toujours le mot pour te justifier, Victor. / VICTOR : T'as trente-huit ans, j'en ai quarante!… / HÉLÈNE : Des adultes! Des hommes et des femmes qui peuvent pas supporter leur solitude, qui sont incapables de regarder leur vie en face. […] » Revue de presse « Pièce fort percutante de l’un de nos meilleurs dramaturges. » Jean-François Bélisle, L’Express d’Outremont, 29 janvier 1993.&r
« C’est surtout au niveau de la pertinence actuelle des textes que l’œuvre de Dubé prend son importance. Avec ce recul d’un vingtaine d’années, on s’étonne devant la vision du séparatisme d’alors, devant la place de la religion, de l’argent, de l’amour, de la liberté…Il s’agit certes d’un regard cinglant sur la bourgeoisie des années 60, mais aussi sur celle de nos jours qui propose un discours souvent semblable à celui d’antan. » Frédéric Gonzalo, Continuum, 1er février 1993.&r
« Depuis que le Centre des auteurs dramatiques (CEAD) a rendu hommage à Marcel Dubé, l’an dernier, on redécouvre avec intérêt cet auteur oublié par une génération qui sous-estimait ce "théâtre bourgeois". » Luc Boulanger, Voir, du 28 au 3 février 1993.&r
« Les beaux dimanches, version 1993, fascinera le public et enchantera tout particulièrement les gens qui ont l’âge de mesure le chemin parcouru par ce petit peuple français d’Amérique. » Jean Beaunoyer, La Presse, 22 janvier 1993. À propos de(s) l'auteur(s)
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