La passion de Narcisse Mondoux [1985 - 1986]
(Leméac Éditeur, 1987)
Traduction(s)
Résumé Un retraité, veuf depuis peu, tente de conquérir une femme qu'il a aimée dans sa jeunesse. Après un séjour en Floride, d'où il lui envoie des cartes postales, il lui demande de l'aider à se
présenter comme maire du village. Cependant, Laurentienne a aussi posé sa candidature. Aux prises avec le féminisme, il doit remettre en question ses valeurs et faire des concessions pour gagner le cœur de celle qu'il aime. Extrait « LUI, fébrile : À neuf heures et quart, on enfilait la rue Principale rien que sur deux roues. À neuf heures et vingt, j'entrais comme un éclair de chaleur à l'Hôtel de ville : cinq minutes plus tard, j'en ressortais... Savez-vous avec quoi? / ELLE : Bien... Attendez, là... / LUI : Une femme finaude comme vous, vous devez me voir venir du coin de l'oeil! / ELLE : J'ai peur de comprendre... / LUI : Ayez pas peur: allez-y! / ELLE : ...Un bulletin de présentation...? / LUI : ... À la mairie, ouii! (Il le sort de sa poche.) Ma chère madame, vous avez devant vous en chair et en os le futur maire de Saint-Esprit-en Bas... » Revue de presse « Habilement construite, cette pièce de Gratien Gélinas restera sûrement un témoignage émouvant d’une soif de vivre.[…] De Fridolin à Tit-Coq à Narcisse, il y a un homme ordinaire qui s’avère être un extraordinaire analyste de sa condition et de son milieu. » Lettres Québécoises, n°46, été 1987.&r
« Le texte de Gélinas est délicieux, humoristique, cinglant parfois et touchant. Il n’a pas perdu le tour de main et son talent de comédien est intact. » Raymond Bernatchez, La Presse, 21 janvier 1987.&r
« Et puis l’auteur, avec son don de la réplique bien frappée, nous tient sur un qui-vive amusé. Il émaille son texte d’allusions souvent subtiles, pas toujours pieuses, sur nos mœurs et institutions, celles du passé comme d’aujourd’hui. Ses personnages sont bien de chair. Ils sont êtres de raison, ce qui est bien de leur âge, mais ils sont aussi rudement capables de verdeur et de truculence. […] Un théâtre tout simple, mais tonique. Une pierre souriante ajoutée à l’édifice du féminisme et un remontant pour qui redoute l’étiolement de la passion amoureuse dans le troisième âge. Un remède qui passe comme du bonbon. » Jean St-Hilaire. Le Soleil, 8 octobre 1988.&r
« La passion de Narcisse Mondoux , c’est un témoignage d’amour, un hommage à ceux qui ont vu le temps filer trop vite, un espoir. » Nathalie Gilbert, La Presse , 26 juin 1988.&r
« La passion de Narcisse Mondoux est un texte sans prétention et plein de charme, un de ceux où Gélinas se livre le plus. Ce dernier sait et a toujours su faire flèche de tout bois avec ce que l’actualité offre aux rire et aux larmes; il sait mieux que quiconque, dans un même texte, passer abruptement de la comédie au drame. BLa passion…, si feutrée soit-elle par rapport aux textes précédents, est elle aussi pleine de ces pirouettes de quelqu’un qui ne s’est pas démenti depuis les années trente et prouve, en cela, son authenticité. » Lettres Québécoises, n°48, hiver 1987-1988. À propos de(s) l'auteur(s)
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