La marelle
[1984] (Leméac Éditeur, Montréal: 1984) 8.95$
Création Le Carrousel, décembre 1984 Nombre de personnages 2 Personnage(s), 1 Femme(s), 1 Homme(s) | |
Traduction(s)
- Traduit en anglais par Maureen Labonté sous le titre de Hopscotch [1985]
- Le Carrousel, décembre 1986
- Traduit en espagnol par Cecilia Iris Fasola sous le titre de La Rayuela [2008]
Résumé
Empreints de tendresse mais aussi de drôlerie, divers moments dans la vie d'un petit garçon que sa grand-mère garde parce qu'il est un peu malade. Chacun de ces instants lui est rappelé par une image
qu'il découvre au hasard d'une comptine, d'un jeu ou de l'impulsion du moment, de ces images qui flottent dans la tête d'un enfant de quatre ans, juste un peu malade.
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- Décor: La salle où ce spectacle va être jouée doit être simple et dépouillée. Une salle de classe ou une petite salle de théâtre sans scène ni banc. Il est important que les comédiens jouent au même niveau que les enfants.
Avant même l'entrée des enfants, la grand-mère est assise dans son fauteuil. Entre les différents groupes d'enfants, la grand-mère se lève. Elle peut cacher un objet fragile ou mettre en évidence un objet intéressant pour l'enfant.
Par terre, des tuiles de plancher de couleurs vives délimitent les espaces réservés aux enfants.
La grand-mère ne doit pas sembler intéressée, ni même consciente de l'arrivée des enfants. Par contre, elle parle pendant toute l'entrée des enfants. Certaines de ces phrases concernent directement son petit-fils et d'autres, les enfants qui entrent.
Le comédien-enfant précède les enfants. Il entre par la porte et leur montre le chemin, sans dire un mot.
- Caractéristiques des personnages: L'ENFANT : Un petit garçon de 4 ans dans cet état délicieux de demi-maladie et de privilège.
Il serait peut-être à la garderie, ou à la pré-maternelle si...
Mais il a vomi et il a fait de la fièvre, ses joues sont pâles encore un peu.
Il est tout calme, à la fois parce qu'il est heureux d'être avec sa grand-mère et parce qu'il ne veut pas perdre le privilège que ses joues pâles lui ont donné.
LA GRAND-MÈRE : La grand-mère d'un enfant de 4 ans, un de ses premiers petits-enfants. Peut-être 55 ans?
Deux concessions à l'image traditionnelle: la grand-mère reste assise durant presque tout le spectacle, et elle tricote des mitaines, mais maladroitement et sans conviction. Surtout pas de chignon, de châle et de gros souliers.
Elle ne tricote que dans les moments où son petit-fils paraît très absorbé dans ses jeux et loin d'elle
Extrait
« GRAND-MÈRE : Si tu veux. C'était le jour de ma fête. Il y avait plein de monde dans la maison. / ENFANT : Mon gros mon oncle René était là? / GRAND-MÈRE : Oui, mais c'était un petit bébé. / ENFANT : Mon père était là? / GRAND-MÈRE : Non, je ne le connaissais pas encore. / ENFANT : Mais il était là? / GRAND-MÈRE : Oh! Oui, il avait à peu près ton âge. Il y avait plein de monde dans la maison et ton grand-père m'a apporté un gros bouquet de fleurs... »
Revue de presse
« Un tendre récit poétique où les longueurs se métamorphoses en silences émouvants. » Dominique Demers, Le Devoir, 13 novembre 1985.
À propos de(s) l'auteur(s)
(Photo : François-Xavier Gaudreault)
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Suzanne Lebeau se destine d’abord à une carrière d’actrice : de 1966 à 1973, elle joue Molière, Ionesco et Stoppard tout en poursuivant sa formation aux côtés de Jacques Crête et de Gilles Maheu à Montréal, puis auprès...
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