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Un oiseau vivant dans la gueule [1986] (Éditions de la Pleine Lune, 1987)12.95$
Création Théâtre de Coppe, 2 avril 1987 Nombre de personnages 3 Personnage(s), 1 Femme(s), 2 Homme(s) | |
Traduction(s) - Traduit en anglais par Yves Saint-Pierre sous le titre de A Live Bird in Its Jaws [1992] (NuAge Editions, 1992)
- Particle Zoo et Theatre Passe Muraille, Toronto, novembre 1991
Résumé Enfermés dans le vertige du vent, trois personnages tentent de résoudre l'équation du trois. À travers une mise en abîme (théâtre dans le théâtre), la femme et les deux hommes mettent à nu une relation amoureuse ardente et
dévastatrice.
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- Caractéristiques des personnages: HÉLÈNE : Autour de la quarantaine. Mère d’un enfant de huit ans, vit très simplement. Personnage tourmenté, intuitif, impulsif et lucide. Elle a le regard vif et prompt d’une femme observatrice et sceptique. Bâtie tout d’un bloc, naturellement séduisante par son intelligence, son humour et sa sauvagerie. D’humeur changeante, mais jalouse pourtant, tout ce qui n’est pas conforme à sa volonté la heurte, et ses volte-face sont violentes et cruelles. C’est une femme sensuelle, attirante à cause du monde occulte qui l’habite.
XAVIER : La trentaine. Il est actif, nerveux, sentimental et passionné. Séducteur avec un côté à la fois enfantin et viril. Incapable d’essuyer le moindre refus, il aime diriger. Très narcissique, «il prend toute la place». Fonceur, il recherche les risques et les défis, par orgueil et sans trop de clairvoyance. Personnage angoissé, il riposte avec maladresse aux menaces affectives et a tendance à chercher un réconfort dans l’alcool. Artiste imaginatif et prodigue de ses talents, il est excessif, aussi charmant qu’exécrable.
ADRIEN : Frère jumeau de Xavier, mais d’un caractère nettement différent. Taciturne et solitaire, sauvage et rude. D’une intelligence cynique, il a le charme d’un aventurier beau et viril. C’est un travailleur du Grand- Nord. Insensible à la vulnérabilité des autres, il est indépendant et dominateur. Il a une forte présence.
Extrait « HÉLÈNE : Mon rêve était un avertissement. Une grande peinture à la gouache. Une maison verte, immense, pâle avec des cadres sans fenêtre. Une maison abandonnée. De derrière la maison, est sorti tout à coup un gros cochon noir. La maison s'est mise à bouger, le cochon à foncer sur moi avec un oiseau vivant dans la gueule. / XAVIER : C'est un mauvais présage, l'oiseau? » Revue de presse « Un texte d’une sensualité et d’une force d’évocation terrifiantes, où s’enchevêtrent à la pièce dans la pièce les visions d’abîme d’une auteure qui se dédouble entre l’animal et le divin de l’être. […] Les grandes passions amoureuses donnent les grandes tragédies. C’est ce qui fait la force de Jeanne-Mance Delisle, et sa rareté d’écriture rend sa pièce d’autant plus capitale à voir. » Gilles G.Lamontagne, La Presse, 20 janvier 1990.&r
« Une œuvre riche pour qui consent à l’excès qui traverse l’écriture de Jeanne-Mance Delisle, au foisonnement des images, à l’intensité des passions troubles livrées dans le clair obscur d’une scène. » Aline Gélinas, Voir, 25 janvier 1990.&r
« Ce qui est remarquable, dans l’écriture englobante de cette pièce, c’est son morcellement, son jeu alternatif des tons entre l’oral et l’écrit. […] Il n’est donc pas trop tard pour goûter à ce texte. Sa lecture est des plus intéressantes. Elle nous place au cœur d’une mobilité des langages et de tons propres à notre monde, dans des rapports neufs et originaux. » Chantal Gamache, Le Devoir, 24 octobre 1987. À propos de(s) l'auteur(s)
(Photo : Yves Richard)
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Jeanne-Mance Delisle est Abitibienne de souche, d'âme et d'esprit. Dramaturge, romancière, nouvelliste, elle a remporté le Prix littéraire de l'Abitibi-Témiscamingue pour sa pièce Un «reel» ben beau, ben triste en 1978. En 1987, elle a reçu le Prix littéraire du ...
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