Deux garçons d'une dizaine d'années : François vient de déménager et tente de se lier d'amitié avec Mathieu, son nouveau voisin. Celui-ci, farouche, excelle à tuer des oiseaux. Surtout, il souffre du rejet de sa communauté à cause de sa maladie, qu'il nomme, comme à la télévision, « la maladie de l'heure ».

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« MATHIEU : L'autre jour, j'ai compté jusqu'à cent. Je suis devenu très très vieux. Quand j'ai ouvert les yeux, tous les arbres de la rue avaient poussé très haut. Je ne reconnaissais plus personne. Mais j'étais tout seul comme maintenant. Pareil! J'ai cent ans, François... parce que j'ai pas d'amis. / FRANÇOIS : T'as moi. »

« De toute évidence l'auteur est resté très proche de son enfance, car ses personnages ont la fraîcheur et la liberté des êtres que les préjugés et les vicissitudes de la vie n'ont pas encore brisés. » Solange Lévesque, Le Devoir, 21 août 1997.&r « Le texte ne sombre jamais dans le misérabilisme et contient la juste dose d'humour pour ne pas donner dans le mélo. » Sonia Sarfati, La Presse, 6 juin 1998.&r « Un texte intelligent. » Sonia Sarfati, La Presse, 11 juin 1998.