La peau d'Élisa [1996]
(Leméac / Actes Sud - Papiers, 1998) 11.95$
Traduction(s)
Résumé Une femme raconte avec délicatesse des histoires d'amour. Elle insiste avec minutie sur tous les détails intimes : le cœur qui bat, les mains moites, le souffle court, la peau qui frémit sous les doigts. Elle évoque le souvenir de Sigfried qui était fou, de Jan qui voulait tout et tout de suite, d'Edmond qui l'attendait sous les arbres et aussi de Ginette qui était boulotte et d'Anna qui lui a dit les choses qu'on rêve d'entendre. Elle parle avec fébrilité comme si elle était en danger, comme si son cœur, sa vie, sa peau en dépendaient. Peu à peu, à travers ses récits, elle révèle ce qui la pousse à raconter et livre le secret insensé qu'un jeune homme lui a confié, un jour, dans un café... Extrait « ÉLISA : Il a dit: les souvenirs amoureux, quand ils montent de l'intérieur, quand ils passent dans la gorge et dans la bouche, ils dégagent une... une sorte d'enzyme, je crois, quelque chose comme ça, en tout cas une substance qui se répand dans la peau et l'empêche de pousser. Là, j'ai voulu crier: c'est insensé, voyons! Mais je me suis arrêtée. J'avais promis. » Revue de presse « La peau d’Élisa n’est pas sans faire songer à Fleur à la bouche, un lever de rideau de Pirandello […]. Comme chez l’auteur italien, on retrouve dans cette courte pièce une ironie douce-amère, une fraîcheur, mêlée de désespoir, à même de traduire le drame de cette femme, soudainement assaillie par la peur de vieillir. » Hervé Guay, Le Devoir, 30 mars 1998.&r
« La peau d’Élisa, signé par la Québécoise Carole Fréchette, résulte d’un échange d’auteurs entre Bruxelles et Montréal. La pièce s’abreuve de témoignages réels récoltés sur place. Sa poésie n’en est que plus troublante. Sur la scène du Café, elle atteint une douceur et une tendresse bouleversantes. » L.A., Le Soir, 12 et 13 décembre 1998. À propos de(s) l'auteur(s)
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