Dévoilement devant notaire [1998]
Éditions Lansman, Belgique, 2002
Traduction(s)
Résumé Il est trois heures du matin. Irène-Iris vient d'enterrer Clarisse, sa mère féministe. Alors qu'elle attend dans la maison familiale l'arrivée du notaire, qui leur fera lecture du testament à son petit frère Ulysse et à elle, son héritage maternel remonte des profondeurs et sort de sa bouche en un flot de paroles effréné. Dans le champ magnétique de la salle de bain, elle affronte sang, peurs, idéologie, chairs meurtries et désirs enfouis jusqu'au matin, jusqu'au dévoilement. Extrait « IRÈNE-IRIS : Elle aurait dû prévoir. C'est de sa faute. Une femme de sa trempe aurait dû prévoir. Exiger. Insister. Afficher ses couleurs. Bien plus que de se soucier des trivialités qu'elle laisserait à sa progéniture. Tu aurais dû prévoir. Une femme de ta trempe doit avoir des préoccupations esthétiques au-delà de la mort. » Revue de presse « Dans une langue très riche, très caustique, la pièce primée, Dévoilement devant notaire, est construite de longs monologues dits par une fille de l'ère post-féministe, qui se pose des questions sur l'héritage que lui a légué sa mère. » Diane Jean, Ici, du 17 au 24 décembre 1998.
« Avis aux amateurs de théâtre qui cogne : Il faut voir Dévoilement devant notaire, la création rentre-dedans de Dominick Parenteau-Lebeuf, mise en scène par Marc Béland. Y assister, au risque d'en sortir écrasé, enseveli sous un flot de paroles qui n'a rien d'aimable, de mesuré ou de réconfortant. Une mer de mots qui laisse les spectateurs ébranlés, une fois échoués sur le trottoir de la rue Saint-Denis. » Catherine Hébert, Voir, 31 octobre au 6 novembre 2002. À propos de(s) l'auteur(s)
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