La petite scrap [2004]
(Éditions Lansman, Belgique, 2005)14,95$
Traduction(s)
Résumé Minnie loue la chambre du nouveau-né qu'elle a perdu à Jacob, un ex-enfant tueur récemment remis en liberté. Sur les traces de son frère de meurtre, Ludo installe son atelier dans le réduit d'à côté. Neuf ans après le crime sordide qu'ils ont commis enfants, les deux jeunes hommes se retrouvent. Trois rédemptions possibles : Jacob dans la vie des martyrs, Ludo dans la beauté et Minnie dans un désir retrouvé. Mais, en toile de fond, il y a la presse à sensation et ses lecteurs familiers qui, comme des corneilles, croassent de funestes auspices. Extrait « JACOB : Où tu vas? / MINNIE : Travailler. À l'hôpital Enfant-Jésus. À la buanderie. C'est en attendant. C'est une question de temps. J'ai besoin de temps. / JACOB : Je comprends. (Temps.) C'est noble, un hôpital. / MINNIE : On peut dire ça, oui. / JACOB : Tu crois qu'il pourrait avoir une job sale pour moi, ton Enfant-Jésus? / MINNIE : Pourquoi sale? / JACOB : Parce que je crois que je suis sur terre pour ça. » Revue de presse « Dominique Parenteau-Lebeuf s’inspire du sujet et des personnages d’un fait divers survenu en 1993 [celui des deux garçons qui ont froidement assassiné un jeune enfant de deux ans, en Angleterre], pour faire état d’une troublante réalité qui nous dépasse tous. Rajoutez à cela son écriture à la fois poétique, évocatrice et décapante et ce don qu’elle a, on le sait maintenant, d’exacerber certaines situations en se servant des mots comme autant de scalpels, et vous saisirez que si La petite scrap s’inspire d’un fait divers, c’est pour éclairer ces comportements limites à partir desquels nous avons tous à nous définir individuellement. » Michel Bélair, Le Devoir, 22 février 2005&r
« Une pièce exigeante qui ne laissera personne dans le confort et l’indifférence. » Stéphane Despatie, Voir, 3 mars 2005&r
« La plus récente pièce de Dominick Parenteau-Lebeuf [La petite scrap] est loin d’être une récréation. Elle nous plonge dans les zones les plus troubles et les plus troublantes de la psyché humaine. » Ève Dumas, La Presse, 28 février 2005&r
« Cette pièce, inspirée d’un fait divers parmi les plus atroces du XXe siècle, a suscité chez le public un grand trouble. Rarement a-t-on vu des applaudissements aussi contraints à la fin d’une représentation. Assurément, Dominick Parenteau-Lebeuf ne craint pas d’aborder les sujets les plus délicats. […] Fort heureusement, le traitement n’est pas réaliste. La dramaturge apporte un souffle poétique à tout ce qu’elle touche et son style très évocateur, parfois même fantaisiste ou onirique, lui fait éviter d’emblée l’écueil. [… Elle] mélange allègrement les registres, recourant parfois à un humour caustique, témoignant d’autres fois d’une étonnante gravité, alors que ses tirades nous rappellent d’augustes versets bibliques. Cette dramaturge des plus éloquentes avait déjà prouvé qu’elle n’avait pas peur de la polémique, qu’elle pouvait produire une œuvre riche, foisonnante […] Elle persiste et signe avec La petite scrap. » Alexandra Jarque, Cahiers de théâtre JEU n° 115, juin 2005. À propos de(s) l'auteur(s)
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