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La rupture des eaux [1987] (VLB Éditeur, 1989; Auteurs dramatiques en ligne inc. - ADEL inc. 2004) Copie disponible pour le prêt au CEAD
Création Théâtre d'Aujourd'hui, janvier 1989 Nombre de personnages 8 Personnage(s), 3 Femme(s), 5 Homme(s), 15 Acteur(s) Particularités distribution 3 femmes, 5 hommes (dont un enfant de 11 ans) et un choeur (facultatif) | |
Résumé Une femme refuse le support de la médecine pour une naissance qui s'annonce difficile en disant : « Si mon enfant doit venir au monde, le meilleur service que je puisse lui rendre, c'est de ne pas l'aider ». Mais peut-être est-ce elle qui, pour faire plus de place à cet enfant, doit accepter de s'abandonner enfin à la vie.
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- Décor: La pièce se passe dans un hôpital, mais il n’est pas utile que le décor soit réaliste, étant donné que cet hôpital n’est que le lieu qui indique le présent, la pièce se déroulant beaucoup plus dans les différents temps et espaces de l’univers psychologique de Françoise.
- Caractéristiques des personnages: FRANÇOISE : Femme dans la jeune trentaine. À la fois souple et solide, sensible et volontaire, angoissée, avec des moments de grande détente. C’est une idéaliste déçue qui cherche à vivre avec la réalité.
PIERRE : Concubin de Françoise. Un peu plus âgé que Françoise, mais pas beaucoup. Conteur et sensible, il est habitué à l’écoute et à la discussion. Il est chaleureux, il contrôle habituellement ses émotions.
MARGUERITE : Mère de Françoise. 55 ans. Un moulin à paroles. Se parlant et se répondant. Une vanne dont les portes d’affection s’ouvrent et se referment au gré du degré de satisfaction qu’elle éprouve devant les situations. Plus insécure que méchante, troublée que consciente.
EDGAR : Père de Françoise. 45 ans. Un mur. Enfoncé en lui-même. Il pourrait être facilement désagréable s’il n’était si démuni.
RENÉ : Chef de service au bureau de l’Assistance sociale où travaille Françoise. 40 ans. Fonctionnaire intelligent et travaillant selon les normes. Il a déjà répondu à ses questions fondamentales, mais ne s’en souvient plus; il est donc au-delà de ce qu’il est généralement convenu d’appeler l’angoisse existentielle.
GILBERT : Médecin obstétricien de l’hôpital où Françoise aboutit. 30 ans. Sûr de lui. Un bon élève dont sa Faculté est fier. Croit dur comme fer aux principes de médecine qu’il a appris durant son cours. Mécanique et rapide dans son fonctionnement, de façon générale.
SYLVIE : Infirmière. 25 ans. Dévouée au docteur Gilbert, dévouée à tous les docteurs. Efficace et ordonnée, elle a un brin de sentiment maternel face aux malades, qu’elle n’utilise que lorsque le docteur n’est pas là. On se demande si c’est pour rassurer les patients, pour mieux servir le docteur ou parce que c’est ce qu’on lui a dit de faire durant son cours.
GUILLAUME : Enfant de 10 ans. Manipulateur mais charmant. Violent par défense. N’a pas appris autre chose. Attendrissant au possible, irritant au superlatif. Par-dessus tout, orgueilleux et entêté. Il devrait toujours porter quelque vêtement rouge.
CHOeUR : Les interventions du chœur font partie du dialogue intérieur de Françoise. Elles doivent créer une pulsion émotive, physique, qui donne corps théâtralement aux contractions de Françoise.
Extrait « FRANÇOISE :Tu te rends compte, bébé? Tu n'es pas encore au monde qu'il faut que tu combattes l'hôpital, le médecin, l'infirmière, peut-être même ta propre mère… […] Ça sera ta première vision, ça : les sarraus blancs, les gants de caoutchouc, les stétoscopes… et des gens qui ont pas de nom ni de visage, juste une étiquette et un masque! » À propos de(s) l'auteur(s)
(Photo : Monic Richard)
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À la suite d'un baccalauréat ès arts de l'Université de Moncton et parallèlement à des études en lettres à l'Université Laval, Maryse Pelletier s'inscrit au Conservatoire d'art dramatique de Québec, où elle termine sa formation de comédienne en 1971. À la fin des années 1970, elle glisse du jeu à l'écriture, « doucement, par goût »....
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