Portrait chinois d'une imposteure [2003]
Lansman, 2003 ; 15,95$ ; également disponible : Retrato chino de une impostora, traduction en espagnol (Mexique) par Violeta Sarmiento Marabotto
Traduction(s)
Résumé Le jour de la première de sa pièce, Candice de Lafontaine-Rotonde est l'invitée d'Inès Lusine à l'émission Portrait chinois. Alors que l'auteure se débat entre l'animatrice et ses démons, ses personnages prennent vie et sa pièce se déploie sous nos yeux. Un aller-retour entre réalité et fiction, une comédie noire mettant en vedette les vilaines voix de la mythologie intérieure, celles qui nous crient : « Imposteur! ». Quand la tête d'une auteure devient théâtre, tout peut arriver. Extrait « INÈS : […] Si vous étiez la personne qui vous a donné la piqûre de l'écriture? / CANDICE : Je serais Dieu parce que… parce que j'ai l'impression d'être née déjà piquée. / INÈS : " Déjà piquée! " Pourtant, vous avez peu écrit, si je ne m'abuse. Si Dieu vous avait piquée de l'écriture au creux de l'utérus, ça se saurait. / CANDICE : Dieu, c'est… c'est une façon de parler. C'est que, quand j'étais petite… / INÈS : Quoi? Votre mère? / CANDICE : Non, non, ça n'a rien à voir… INÈS : Vous êtes certaine? / CANDICE : C'est
mon rapport aux mots… / INÈS : Tout a toujours à voir avec la mère, Candice. » Revue de presse « Dominick Parenteau-Lebeuf est la première auteure invitée en résidence au Théâtre français de Toronto. La pièce qui en résulte, Portrait chinois d’une imposteure, est d’un grand intérêt dramaturgique et intellectuel. […] Si vous laissez la pièce s’emparer de vous dans toute son irrésistible complexité (bien que parfois surchauffée), vous vous retrouverez face à une fin qui résonne comme un pur moment d’émotion. » Richard Ouzounian, Toronto Star, 9 février 2004&r
« Portrait chinois d’une imposteure est une pièce pleine d’esprit, écrite par une jeune et talentueuse auteure québécoise. […] Objectivement, la pièce appartient au genre de l’autofiction introspective mettant en scène l’auteur lui-même, qui nous a donné quelques-uns des pires morceaux de littérature jamais écrits. Portrait chinois d’une imposteure évite l’écueil grâce à la vitalité de l’écriture de Dominick Parenteau-Lebeuf et la mise en scène brillante et assurée de Paule Baillargeon. » Ray Conlogue, The Globe and Mail, 13 février 2004&r
« Nous voilà bien au cœur du dilemme de l’autobiographie dans cette pièce. En effet, le théâtre n’aura jamais autant été une entreprise de sincérité et d’illusion mêlées. […] De toute évidence, Dominick Parenteau-Lebeuf cherche moins à s’exhiber qu’à faire un constat social en essayant de comprendre sa propre vie. En traitant du milieu dans lequel elle évolue : l’édition, les médias, les obligations sociales et tout le tintouin, le paraître auquel sont soumis les créateurs, les lois du “culturel” qui dictent l’art et légitiment les œuvres, l’auteure se fait témoin de son temps. N’est-ce pas là, par ailleurs, le but ultime de toute entreprise autobio-graphique? […] L’engagement de la créatrice est, à cet égard, total. Elle s’est peinte tout entière et toute nue, et ce spectacle est une entreprise de vérité. » Lynda Burgoyne, Cahiers de théâtre JEU, n° 111, juin 2004
&r« Dominick Parenteau-Lebeuf signe un texte rafraîchissant porté par un parfum de folie. Portrait chinois d’une imposteure est une pièce riche, drôle, intelligente et où les différentes couches de sens et les identités se superposent avec un égal bonheur. […] Les références et clins d’œil à la création, à la littérature, au théâtre et au jeu abondent dans cette pièce où créateur rime avec imposteur. La plume de Dominick Parenteau-Lebeuf est incisive quand elle jette un regard lucide et ironique sur le milieu culturel et sur celui de l’édition qui publie des ouvrages par complaisance ou subventions. »
Caroline Barrière, Le Droit, le vendredi 16 septembre 2005 À propos de(s) l'auteur(s)
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