Selfie [2015]
Résumé Selfie est une suite de tableaux impressionnistes qui questionnent l’état du regard. Entre histoire de l’art et anticipation, la pièce s’applique à disséquer l’envie étrange de se contempler soi-même, le besoin séculaire de jouir de sa propre image immergée dans le plaisir. Il y est question du musée secret de Naples, des actrices nues, des autoportraits d’Egon Schiele, des clones, des caméscopes, du paradoxe des sirènes, d’opérations, de chair, d’autosatisfaction, mais surtout de nous. Extrait «Plus une sirène excitait un marin / Plus elle s’excitait elle-même / Et plus elle mouillait / Et plus sa queue s’alourdissait / Et plus la situation devenait problématique / De plus, quand le marin voulait assouvir le désir / Que la sirène avait attisé / Ils sortaient sa queue à lui / Qui faisait vraiment pâle figure / Devant sa queue à elle / Et comble d’absurdité / Il ne trouvait nulle part où s’insérer» Revue de presse «En prenant du recul, explique Sarah Berthiaume, on réalise que le selfie s’inscrit évidemment dans l’histoire de l’autoportrait mais aussi, par extension, dans celle de l’art érotique. Le spectacle s’en inspire pour faire un parcours dans l’histoire de l’art, mais plus précisément dans l’histoire de l’art ʺautosubjectifʺ, ou dans ce qu’on pourrait appeler ʺl’histoire du regard posé sur soi comme objet de fantasmeʺ.» Philippe Couture, Voir, 15 avril 2015 À propos de(s) l'auteur(s)
|
À L'AFFICHE DU CALENDRIER DES AUTEURS
|