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La visite des sauvages ou L'île en forme de tête de vache [1984] (VLB Éditeur, 1986; Auteurs dramatiques en ligne inc. - ADEL inc. 2006) Copie disponible pour le prêt au CEAD
Création Compagnie Jean Duceppe, 9 avril 1986 Nombre de personnages 7 Personnage(s), 3 Femme(s), 4 Homme(s), 7 Acteur(s) | |
Traduction(s) - Traduit en anglais par Jill Mac Dougall sous le titre de Visit From the Wild or The Island-Shaped-Like-a-Cow's-Head [1987]
- Cette traduction a été présentée en lecture publique par
le New Dramatists dans le cadre d’un échange avec le CEAD, à New York,
le 28 mai 1987, puis à Montréal, en coproduction avec le Festival
de Théâtre des Amériques, les 3 et 6 juin 1987.
Résumé Guidée par un ange, Viviane, qui se meurt à l'hôpital, arrive
sur un cap rocheux où des gens s'apprêtent à vivre l'été
dramatique qui a précédé sa naissance. Elle voit enfin son père,
une grand-mère un peu sorcière, son mystérieux petit oncle, et un
ami dont le retour inopiné bouleverse ses parents.
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- Décor: La cour d'une maison très simple, en planches de bois blanc. La maison a une véranda en forme d'équerre, avec un escalier; en bas de la véranda, il y a un grand banc de bois. Les éléments d'une table rustique (tréteaux et planches) sont rangés sous la véranda. La maison est située au pied d'un cap très haut et rocheux, au bord de l'eau. Elle est entourée de forêts, et derrière passe un sentier couvert de broussailles, qui doit éventuellement permettre de gravir le cap et de se rendre en haut. En haut, on devrait deviner le clocher d'une église. À la même hauteur que la maison, un peu en retrait, il y a un haut parc grillagé, fermé par un verrou : le chenil. À l'avant-scène centre, il y a un quai en forme de T.
- Caractéristiques des personnages: ALINE DESLAURIERS : 50 ans. Elle doit avoir les yeux légèrement en amande, si possible, et les pommettes saillantes. Elle a le visage buriné et des mains aux ongles courts et nets.
PAUL DESLAURIERS : 26 ans. C'est un grand garçon au visage ouvert et franc. Il a les cheveux taillés très courts et un très beau sourire.
MARJOLAINE : La femme de Paul, 26 ans. Elle devrait être presque aussi grande que son mari, avec une ossature très menue, et le teint très clair. Elle donne une impression de grande adresse physique. Elle porte presque toujours son uniforme d'infirmière. Un profil convexe, un peu chevalin, et de grandes mains seraient appréciés.
HUBERT LE PETIT : Le frère de Paul, 13 ans. C'est un enfant assez grêle. Il a un pied bot: il porte donc une chaussure orthopédique à semelle épaisse, et boite lourdement. Il porte des lunettes à monture de corne.
VIVIANE : La fille de Paul et Marjolaine, 21 ans. C'est une toute jeune fille, menue comme sa mère, et vigoureuse comme elle. Elle est vêtue de ce qu'elle portait lors de son accident : blue-jean et veston de cuir très ajusté et zippé jusqu'au cou. Des bottes. De sa manche droite, la main ne dépasse pas.
RICHARD STEIN : Le meilleur ami de Paul, 26 ans. Il s'agit d'un grand jeune homme mince au teint clair. Il se vêt de couleurs claires, et de tissus coûteux, avec un goût certain, mais sans affectation. C'est un jeune homme sérieux. Mais quelque chose d'enfantin se dégage de lui, dans le meilleur sens du terme: la gravité gracieuse. Sans compter qu'il n'a jamais travaillé pour gagner sa vie.
LE GRAND : Tout dépend de l'idée qu'on s'en fait, mais il doit être joué par un acteur dans la quarantaine. On peut le vêtir très simplement ou rechercher un certain symbolisme, encore que ce soit hasardeux. Qu'il ait le teint pâle, sans excès.
Extrait « PAUL : On a la télévision ast'heure, nous aut' avec. T'as pas oublié ton français, toujours? Tu parles pas beaucoup. / RICHARD STEIN : On en oublie toujours moins qu'on pense. (Il tend la main à Paul.) Toujours moins. (Paul lui serre la main.) Tu peux pas savoir comment toute me revient vite. » Revue de presse « Métissage de fiction, de légende et de suspense. Les genres se fusionnent pour nous donner un très beau récit. » Raymond Bernatchez, La Presse, 17 avril 1986.&r
« Bel ouvrage […] où les influences sont dynamiques et parfaitement accordées. […] De construction morcelée, La visite des sauvages est un magnifique crescendo dramatique d'une belle intensité. » Robert Lévesque, Le Devoir, 16 avril 1986.&r
« Une pièce délicate et inspirée. » Robert Lévesque, Le Devoir, 3 janvier 1987.&r
« La visite des sauvages…. Sous ce beau titre, Anne Legault donne au théâtre québécois une œuvre de fort belle tenue, écrite dans une langue sûre. » Robert Lévesque, Le Devoir, 18 avril 1986. À propos de(s) l'auteur(s)
(Photo : Jean-Marie Lanlo)
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Comédienne issue du Conservatoire d'art dramatique de Montréal en 1981, Anne Legault se consacre d'abord à ce métier, qu'elle pratique auprès du jeune public entre autres, tant à la scène qu'à la télévision. Ses goûts et son tempérament l'amènent...
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Disponible à la librairie du CEAD
À L'AFFICHE DU CALENDRIER DES AUTEURS
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