Évangéline deusse [1975]
(Leméac Éditeur, 1975) 5.90$
Traduction(s)
Résumé Dans un parc public montréalais, trois exilés assez âgés se rencontrent : une Acadienne, Évangéline, un Breton et un rabbin.
La parole du pays acadien résiste ici à tout déracinement et, à l'image du sapin qu'Évangéline plante en plein cœur de la ville, son âme témoigne de la volonté de durer envers et contre toutes les déportations. Extrait « ÉVANGÉLINE : Coume ça vous êtes Français de France. Je suis ben bénaise. Par rapport que moi itou, j'suis Française, Française d'Acadie qui parle pas d'autre jargon que le français. Ah! Une petite affaire d'anglais pour me débrouiller dans la stâtion du C.N.R... Je vas des fois à la stâtion coume ça pour ouère sI d'un coup i' débarquerait pas du monde de par chus nous. Il en débarque à tout coup: des jeunesses avec les poings dans les poches, trois quatre poils sous le nez et une mâchée de gomme qui leu claque entre les palais[...] » Revue de presse « Évangeline deusse : émouvant […]. C'est avec des mots sortis de terre, si vieux et si beaux, qu'elle transforme la réalité de gens âgés pour en faire un âge de poésie. » Jean Beaunoyer, La Presse, 9 avril 1996.&r
« Verdeur de la langue acadienne. » Hervé Guay, Le Devoir, 18 avril 1996. À propos de(s) l'auteur(s)
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