La terre est trop courte, Violette Leduc [1981]
(Éditions de la Pleine Lune, 1982)
Traduction(s)
Résumé Pour Violette Leduc, femme laide, bâtarde, pleureuse chronique,
assoiffée de luxe, voleuse à l'étalage, trafiquante durant
l'Occupation, vestale des homosexuels littéraires, mendiante,
humiliée, passionnée, le vampire est toujours à son poste.
Le vampire qui l'ampute de sa chair, refuse ses manuscrits.
Violette Leduc est écrivaine. Sa route croisera celle de Jean Genet,
de Maurice Sachs, d'un mari castrant, d'un psychanalyste, de
travestis, d'un racoleur. Sa route croisera celle de Clara Malraux,
de Nathalie Sarraute et surtout de celle dont elle est affamée, qui
l'encourage, Simone de Beauvoir. Violette Leduc écrira jusqu'à
la fin car elle a fait le serment d'avoir la passion de l'impossible. Extrait « VIOLETTE : Vous m'avez tout donné : ce que vous aimiez le plus, ce que vous lisiez, vos amours, vos amis, votre maison. Je vous écrirai tous les jours. / SACHS : Vous coulez à pic, ma chère. Je vous en prie, quittez immédiatement ce visage d'outretombe. Je ne suis pas un fantôme. Adressez-moi plutôt les pages de votre manuscrit! / VIOLETTE : Je ne veux plus écrire. Je ne serai jamais un écrivain, Maurice Sachs. / SACHS : Vous me décevez, ma chère enfant. » Revue de presse « Une pièce magnifique, un texte à la fois cru et poétique. » Raymond Bertin, Le guide Mont-Royal, 24 novembre 1982.&r
« Une pièce qui devrait être vue par tous ceux qui n'ont pas encore compris le langage et la magie du théâtre. […] Cette pièce captivante du début à la fin, nous permet d'apprécier comme jamais l'audace de Jovette Marchessault. […] Un spectacle merveilleux à voir pour son rythme fou, pour la brûlure de vivre et surtout pour sa vérité sans fard. » Jean Beaunoyer La Presse, 22 novembre 1992.&r
« Le projet de Jovette Marchessault frappe par sa continuité, sa cohérence, son ampleur aussi. À lui seul, il suffit presque à assurer à sa démarche une singularité (paradoxalement construite à partir de textes d'autres écrivains) que peu de dramaturges québécois, hommes ou femmes, peuvent faire valoir de façon aussi claire. » Ginette Michaud, Cahiers de théâtre Jeu, n°24, 1982.3.&r
« Un texte qui rend hommage à la richesse des mots de Violette Leduc. » Luc boulanger, Voir, du 5 au 11 novembre 1992. À propos de(s) l'auteur(s)
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